Actuellement, il y a d’un côté ceux qui acclament le coup d’État politico-médiatico-judiciaire destiné à fausser la principale élection sous la Ve République. Et à faire advenir à la tête de l’État une marionnette du Capital et de l’oligarchie mondialisée. Nier l’existence de l’opération relève soit d’un cynisme putride, soit d’un aveuglement pathologique. La nullité de Fillon cible idéale montée sur le pavois par des lodens/barbours imbéciles et aveugles n’est pas le sujet principal. Soyons clairs, on se fout de Fillon, et il n’est pas illogique de penser que c’est bien fait pour sa gueule. Mais ce qui est grave c’est de voir que les libertés publiques ne pèsent plus pour rien et qu’il se trouve des gens de bonne foi pour approuver ce qui s’apparente, combiné aux atteintes aux libertés qui ont émaillé le quinquennat Hollande, à une forme de proto-fascisme. Il fallait s’y attendre, notre ennemi le Capital n’allait pas lâcher l’affaire comme ça. Il ne le fait jamais. Et comparer la manifestation pro-Fillon du 5 mars, au 6 février 1934 est confondant de stupidité. Le danger est en face.
De l’autre côté, il y a ceux qui même s’il s’agit de soutenir leur candidat en carton, sont parfaitement fondés à dénoncer l’opération. Et ceux qui comme moi n’ont jamais voté pour ces gens-là et ne sont pas près de le faire, mais pour savoir de quoi ils parlent, sont effarés de ce qui se passe.
Que le premier président de la Cour de Cassation autorité judiciaire hiérarchique des juges du siège, se fende d’un communiqué COMMUN avec l’Avocat Général, le patron du parquet aux ordres de l’État, est purement un barbarisme judiciaire. Absolument n’importe quoi. Quant au texte de l’USM, à la fois mensonger et d’une arrogance folle, il en dit long sur la dégradation des institutions. Et sur la façon dont la haute hiérarchie judiciaire se vit et envisage ses propres pouvoirs. Détachés des institutions républicaines et de leur fonctionnement.
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