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Aux origines de la «décroissance»: cinquante nuances de vert

Simone Weil, George Orwell, PIer Paolo Pasolini, Bernard Charbonneau…. 50 penseurs de la décroissance sont présentés dans un volume passionant.

Quand ils entendent le mot «décroissance» ils sont nombreux à vouloir sortir leurs bombes lacrymo, n’imaginant rien d’autre qu’une horde de militants nuit-deboutistes, de zadistes pouilleux, ou de vegan vindicatifs. Aucun candidat à la présidentielle n’assume ce concept regardé comme une hérésie par le «cercle de la raison» et ses alliés. Pourtant, la décroissance, néologisme inventé par André Gorz en 1972, n’est pas une idée neuve en Occident.

Aux origines de la décroissance, un recueil de portraits absolument passionnant et très pédagogique, publié conjointement par les éditions Le Pas de côté, L’échappée et Ecosociété, retrace, à travers cinquante penseurs, la filiation d’une pensée qui a creusé son sillon au XIXème et XXème siècle. La plupart d’entre eux n’utilisent pas le mot, mais leur pensée est hantée par la mutation anthropologique engendrée par la civilisation industrielle. Aux côtés des références classiques de la pensée écologique, comme Ivan Illitch, Bernard Charbonneau, Henri David Thoreau, ou André Gorz, on trouve des auteurs aussi connus que Pier Paolo Pasolini, G.K Chesterton, Hannah Arendt, Jean Giono, Albert Camus, et Simone Weil.

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