Devant la station Sennaïa Plochtchad, à Saint-Petersbourg. Crédits photo : ANTON VAGANOV/REUTERS
Six ans après les attentats sanglants de l’aéroport moscovite de Domodedovo, la Russie est à nouveau frappée par la violence terroriste. Une explosion dans le métro de Saint-Pétersbourg, ce lundi, sur une ligne très fréquentée, a fait au moins onze morts et 45 blessés, selon un bilan provisoire établi par les services antiterroristes. Selon l’agence Interfax, qui cite des sources policières, elle aurait probablement été provoquée par un kamikaze, qui se serait fait exploser au moment où le wagon se trouvait entre les deux stations centrales de Sennaïa Plochtchad et Tekhnologuitcheski Institout. Les analyses ADN devront toutefois le confirmer.
«Le train s’est arrêté mais les portes ne se sont pas ouvertes. Par la fenêtre, j’ai vu quatre cadavres», a déclaré à l’AFP Viatcheslav Vesselov, retraité. Un autre témoin, cité par radio Écho de Moscou, Evgueni Arseniev, a décrit «un wagon tout noir et cinq à sept personnes allongées au sol, probablement mortes». Les télévisions russes se sont attardées sur l’image d’une portière du métro fortement endommagée par le souffle de l’explosion.
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