L’assistance est en tout cas dense et attentive pour suivre les diverses interventions de très bon niveau. Au micro se succèdent des personnalités d’horizons divers, monarchistes ou non, mais tous précoccupés de l’avenir de la France et de la nécessaire reconstruction d’un « Bien Commun » tragiquement fragilisé aujourd’hui.
La hauteur de vue et de perspective de la plupart des interventions tranchent radicalement avec la médiocrité racoleuse de la campagne électorale qui a mené à l’élection d’Emmanuel Macron.
On s’interroge sur la définition du Ben commun, sur son évolution à travers le temps et les moyens de le refonder aujourd’hui.
Ainsi Guillaume Bernard, maître de conférences à l’ICES, rappelle que « ce qui fait la légitimité d’un pouvoir c’est sa finalité et non son mode de désignation ». Pierre-Yves Rougeyron, président du Cercle Aristote, s’inquiète lui de « l’état du peuple » et de la « constitution interne d’individus chancelants » et conclut, avec Bernanos, que l’urgence consiste à « refaire des hommes libres » avant même de s’interroger sur la forme ou la nature de l’Etat. C’est ensuite au tour de Gauthier Bes, co-fondateur des Veilleurs, de rappeler l’importance de la famille, de l’enracinement et du travail local, ainsi que le rôle crucial des « limites » et l’importance de l’écologie, la biosphère étant le « bien commun » par excellence.
La suite