Edouard Philippe et certains de ses ministres ont eu un comportement pas tout à fait en phase avec les promesses de campagne d’Emmanuel macron sur l’exemplarité. Credit:LEWIS JOLY/SIPA. – SIPA
Le nouveau gouvernement, annoncé avec 24h de retard, a été passé au peigne fin par les services fiscaux ainsi que par des magistrats spécialisés. Cela afin que les nominations ne puissent souffrir d’aucune contestation. Mais certains faits connus concernant certains ministres, s’ils ne sont pas forcément constitutifs de fautes pénalement répréhensibles, posent problème.
Edouard Philippe et le « blâme » de la HATVP
En 2014, celui qui est alors député-maire Les Républicains du Havre reçoit un « blâme » de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. Cette instance voulue par François Hollande après l’affaire Cahuzac pour – notamment – contrôler le patrimoine des élus requiert que chaque député dévoile la valeur de ses biens immobiliers. Dans cette case, le désormais locataire de Matignon inscrit : « Aucune idée. » Une boutade ? Qui apparaît aujourd’hui gênante pour celui qui n’avait pas voté en tant que député les lois sur la transparence. Sans conséquence judiciaire, ce rappel à l’ordre de la HATVP ne concerne qu’une vingtaine de parlementaires ces dernières années.