Gérald Darmanin, le ministre des Comptes publics qui veut réduire le budget de la Défense alors que la France est en guerre… (Crédits : Charles Platiau)
Plus de caramels, ni de bonbons, ni de chocolats. Pour le ministère des Armées, la fête semble finie. Comme dans la célèbre chanson de Dalida, le gouvernement d’Edouard Philippe n’a pas tenu parole (« paroles, paroles, paroles », chantait Dalida). Alors que la France est en guerre sur plusieurs fronts, l’Hôtel de Brienne devra tenir le budget voté par le Parlement, ce qui signifie de facto une réduction de dépenses de 850 millions d’euros en 2017.
Aux armées de payer le surcoût des OPEX
« Il faudra assurer le financement des opérations extérieures en trouvant des économies ailleurs », souligne tranquillement dans un interview accordée au Parisien le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin pour qui finalement le pacte de stabilité est donc plus important que le pacte de sécurité. Les militaires, qui jouent leur vie sur les théâtres d’opération, apprécieront. Dans le flou des propos du ministre des Comptes Publics, il est possible que le ministère des Armées doive payer le surcoût des opérations extérieures (OPEX), dont 450 millions sont seulement provisionnés en loi de finances initiale depuis cinq ans. Ces trois dernières années, le surcoût des OPEX a largement dépassé le milliard d’euros.
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