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A droite
« La démission du chef d’état-major des armées est un événement historique qui pose deux questions extrêmement préoccupantes pour nos institutions », relève le groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale. D’abord, selon les députés LR, « la confiance entre le président de la République et notre armée est très gravement mise à mal et sans doute définitivement rompue ». Ensuite, ils « s’indigne [nt] de la manière dont l’Assemblée nationale et sa commission de la défense ont été traitées et considérées dans le traitement de cette affaire très grave ».
C’est, en effet, des propos que le militaire a tenus devant la commission de la défense de l’Assemblée nationale, réunie à huis clos, qui ont déclenché la crise. Le chef d’état-major avait émis des réserves sur les économies réclamées aux armées, des critiques qui ont fuité et provoqué le courroux d’Emmanuel Macron.
Pour Bruno Retailleau, le président du groupe LR au Sénat, cette démission est « un signal inquiétant » parce que « le président de la République reproche à ce grand soldat de s’être exprimé librement devant les députés », mais aussi « parce que l’attitude [de M. Macron] marque une fébrilité et un goût certain pour le pouvoir sans vis-à-vis ». « La lutte contre les déficits ne devrait pas affaiblir la lutte contre nos ennemis », considère-t-il, enfin, dans un communiqué.
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