Le livre s’intitule Petit dictionnaire maurrassien, et ce titre sonne comme une gageure.
Maurras, d’abord : s’il est un homme décrié et méconnu, c’est bien celui-là.
À Argenteuil, il y a quelques jours, Valérie Pécresse, a du reste déstocké du grenier l’épouvantail Maurras pour évoquer avec dégoût la droite dont elle ne veut (vraiment) pas.
Pour un étudiant de Sciences-Po moyen, le personnage tient à la fois du Yéti et de la bête du Gévaudan. La vérité est qu’il ne sait pas ce qu’est l’Action française mais il sait que c’est mal.
Quand j’était moi-même étudiante, les militants d’AF formaient une bande soudée, mais isolée : Dans les milieux d’extrême-gauche, ils passaient pour des fascistes. Ne valaient pas plus cher que le FN. C’est dire leur cote d’amour dans le petit cœur de ces antifas.
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