Emmanuel Macron fête son arrivée en tête au Parc des Expositions de la Porte de Versailles au soir du premier tour. Eric FEFERBERG / AFP
Il a fallu que la couronne change de tête pour qu’il accepte. En janvier 2016, Stéphane Bern, interviewé par le journal suisse Le Temps, riait à l’idée de devenir ministre du Patrimoine. Entre le “normal” ou le “jupitérien”, l’animateur, resté dix-huit ans au mouvement de la Nouvelle Action royaliste, a finalement choisi le second, en acceptant samedi 17 septembre la mission bénévole que lui avait proposée son ami Emmanuel Macron “d’identifier en priorité les trésors méconnus du patrimoine français”.
Si des historiens comme Mathilde Larrère ou Nicolas Offenstadt ont critiqué ce choix “tout sauf neutre politiquement”, la nouvelle n’a pas déplu à tous, loin de là. Interrogé quelques jours après cette nomination, Christophe Paillard est enthousiaste. “C’est plutôt positif !” se réjouit le délégué régional Île-de-France d’Alliance royale (AR), qui poursuit : “Le fait qu’Emmanuel Macron choisisse des personnes compétentes et intéressées par le sujet comme Stéphane Bern montre qu’il n’a pas une hostilité envers les royalistes.” Pour celui qui avait recueilli 0,37 % au premier tour des législatives de 2017 dans les Hauts-de-Seine (92), le président semble porter “une ambition pour la France et veut redonner du prestige à la fonction”.
La suite