En plus de se séparer de son siège historique rue de Solférino, le PS doit se séparer d’une partie de ses salariés Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro
Conséquence de ses dernières défaites électorales, le Parti socialiste est contraint de recourir à un plan social pour réduire la voilure de ses dépenses. Sur les 97 permanents que comptait jusqu’à présent le parti, 67 postes sont visés. 59 personnes devraient effectivement quitter la rue de Solférino tandis que 8 autres pourraient profiter de la création de nouveaux intitulés de postes.
Ce plan social a fait l’objet d’un comité d’entreprise extraordinaire mardi, dans une «ambiance tendue» selon plusieurs participants. Outre une dizaine de représentants du personnel et des syndicats, y ont participé le trésorier du parti, Jean-François Débat ainsi que Frédéric Bonnot, secrétaire général administratif du parti. Cet ancien directeur général de la LMDE, avait déjà eu à faire face à un vaste plan social au sein de la mutuelle étudiante en 2015.
Débutée peu après 10 heures du matin, la réunion marathon n’a pris fin que peu après 18 heures. «C’est clairement la guerre des nerfs. Pour l’instant, on ne sait rien. Les représentants du personnel ne veulent pas s’exprimer», assurait une permanente inquiète depuis qu’a été rendue publique la liste par pôle des emplois ayant vocation à être supprimés. Les salariés de la rue de Solférino ont été convoqués cet après-midi par la direction en présence du coordinateur du parti Rachid Temal, Jean-François Debat et le député Régis Juanico.
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