Quel âge avez-vous ?
J’ai 30 ans.
Quelle est votre profession ou quelles études poursuivez-vous ?
Après des études d’Histoire, je change de cap et me dirige aujourd’hui vers un CAP petite enfance.
Depuis combien de temps militez-vous à l’Action française ?
J’entame ma cinquième année militante, le temps passe vite !
Avez-vous déjà été engagée politiquement auparavant ?
Non jamais.
Avez-vous un autre engagement associatif ?
Pas pour l’instant, mais je n’exclus pas de prendre part à la vie de mon quartier à travers une association déjà existante ou non.
Pourquoi êtes-vous royaliste ?
Face au constat de l’échec de la République, je me suis posée la fameuse question du « Meilleur Régime ». Je suis convaincue qu’un pays doit avoir à sa tête une figure forte et un visage fédérateur, et compte tenu de l’histoire et de la tradition françaises, être royaliste m’est apparu logique. Aujourd’hui, j’ai pu approfondir cette intuition grâce à une réelle formation intellectuelle. Le Roi seul peut incarner le pouvoir, fédérer les français et œuvrer au mieux pour le bien commun.
Pourquoi vous être engagée à l’AF ?
L’envie de m’engager politiquement est survenue après l’élection de François Hollande ; je pensais alors que nous avions touché le fond et qu’il fallait réagir. J’ai alors cherché des mouvements politiques qui répondraient à ce que j’étais : patriote. Lors des « Manif pour Tous », j’ai découvert l’Action française en effectuant des recherches sur Internet. J’avais besoin d’une autre voix, loin des médias dont la partialité me choquait de plus en plus. Quelques clics plus tard je découvrais un mouvement vivant, nationaliste, royaliste, qui faisait la part belle aux idées. Quelques mois plus tard, j’ai rencontré un militant qui a fini par me convaincre de sauter le pas : j’ai adhéré au mouvement et ainsi commença mon engagement politique.
Comment participez-vous concrètement à la propagation de l’idée monarchique aujourd’hui ?
Je milite, encore et encore ! Royaliser le pays ne se pratique pas à des horaires précis et dans un cadre bien délimité. Certes il y a les actes purement militants, comme le tractage, la vente du journal, ou même les collages d’affiche. Mais il y a aussi les conversations avec ses proches ou des inconnus qui peuvent survenir à tous moments et qui sont toujours l’occasion de faire découvrir la pensée maurrassienne, de poser la question de la Monarchie et du bien commun. Grâce à la formation que j’ai reçue à l’AF, je peux aujourd’hui analyser et expliquer un événement, par exemple sous le prisme de l’empirisme organisateur et du seul intérêt national, en pointant ainsi des perspectives que mes interlocuteurs n’avaient pas forcément saisies. Apres quatre années de militantisme sur le terrain, dont deux en tant que chef de section, je me tourne aujourd’hui vers la rédaction afin de diffuser nos idées de façon plus formelle. Il y a une vraie maturation du militantisme à l’AF et cela me plaît.