Les comportements machistes y remontent aux années 1980 et se sont amplifiés au milieu des années 2000. Crédits photo: DOMINIQUE FAGET/AFP
De nouvelles dénonciations se sont abattues contre l’Unef, le sydicat étudiant. Et 83 anciennes militantes étudiantes ont dénoncé des violences sexistes et sexuelles dont des viols qui remontent aux années 80.
«Comment avons-nous pu militer avec tant d’énergie et d’abnégation dans une organisation en laissant les femmes, nous-mêmes, y endurer de telles violences?», interrogent ces anciennes militantes ou cadres signataires d’une tribune publiée par le journal Le Monde , avec leur prénom et l’initiale de leur nom de famille.
Quatre-vingt-trois femmes, anciennes syndicalistes de l’Union nationale des étudiants de France (Unef), ont dénoncé mardi les violences sexistes et sexuelles, dont des viols, commis selon elles pendant des années par des dirigeants de l’organisation.
Leur prise de position survient après les révélations de Libération sur des cas de harcèlement et d’agression sexuels au sein du Mouvement des jeunes socialistes (MJS) et un premier article du Monde révélant les comportements sexistes de l’Unef, aujourd’hui deuxième syndicat étudiant. Le 17 novembre, l’Unef avait condamné ces violences dans un communiqué. Selon l’enquête du Monde, les comportements machistes y remontent aux années 1980 et se sont amplifiés au milieu des années 2000.
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