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Laïcité : ça ne marche pas, donc on continue

M. Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, a annoncé la création d’une « unité laïcité » dans son ministère, composée de « sages » et destinée à définir les règles du jeu de la laïcité. Dans chaque académie, cette unité aura son pendant, destiné à intervenir dans les établissements où se poseront des problèmes de respect de la laïcité. Ce sera une équipe pluridisciplinaire qui interviendra (juristes, psychologues, enseignants, etc.) qui tentera alors d’instaurer un dialogue avec la famille concernée.Ce n’est pas la première fois qu’un ministre de l’Éducation nationale tente de répliquer au prosélytisme religieux de certains. Il existe déjà un « référent laïcité » dans chaque académie et un chargé de mission ministériel. Une « charte de la laïcité » est également affichée dans chaque établissement scolaire. Et un enseignement, l’Éducation Morale et Civique, est chargé de faire comprendre aux élèves les règles de la citoyenneté, dont la laïcité. Il faut croire que cela ne suffisait pas ou n’était pas assez efficace. Ce n’est pas étonnant et cette nouvelle mesure n’arrangera rien.

Les ministres successifs refusent de nommer la source des attaques contre la laïcité à l’école : l’islam salafiste qui tente de s’imposer par tous les moyens en France comme ailleurs. Ce sont ses adeptes qui, déjà dans les années 90, ont tenté d’imposer le voile à l’école. Eux qui ont continué sur cette voie en demandant que des mères voilées puissent accompagner des sorties scolaires. Encore eux qui réclament des repas hallal dans les cantines et font pression sur les autres enfants pendant le ramadan. Toujours eux qui refusent que leurs filles aillent à la piscine, incitent leurs enfants à contester, en histoire, leur professeur sur certains faits, notamment de la Seconde Guerre mondiale. Mais de peur d’être taxés d’islamophobie, voire de racisme, ces ministres ont préféré mettre l’accent sur une laïcité qui ne peut contrer cet islam. Certains (certaine…) allant même, au contraire, jusqu’à modifier les programmes pour lui complaire.

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