Monseigneur Michel Aupetit est le nouvel archevêque de Paris, succédant ainsi à André Vingt-Trois, et non point « 23 », tel qu’écrit sur un carton d’invitation par les services de Christiane Taubira, alors qu’elle officiait en tant que garde des Sceaux.
De manière assez prévisible, ce prélat est catholique. Ce qui semble plonger les journalistes du Monde dans des abîmes de perplexité. Il est un fait que son parcours était pourtant des plus prometteurs, puisque venant d’une famille assez peu portée sur la religion ; voire anticléricale, à l’exception d’une mère lui ayant appris quelques rudiments de prières. Mieux : il devient médecin et songe même à fonder une famille. Catastrophe : il préfère entrer au séminaire, à trente-neuf ans, au lieu d’exercer un métier normal ; comme journaliste dans un grand quotidien du soir, par exemple.
Voilà pour les péchés véniels, malgré tout absous par les vicaires du Monde. C’est après que tout se complique. Car, une fois devenu prêtre et continuant de grimper dans la hiérarchie, Michel Aupetit persiste à professer la foi catholique. Étrange, non ?
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