L’écrasante majorité des États membres de l’Organisation pour l´Interdiction des armes chimiques ne suit pas la thèse franco-américaine sur l’attaque chimique de Bachar-el-Assad.
L’ACCUSATION des Occidentaux à l’encontre du gouvernement syrien d’avoir opéré une attaque chimique à la Douma (quartier de Damas), le 7 avril dernier a été le motif de la campagne de bombardements de la Syrie par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France du 14 avril, avant même que les inspecteurs de l’OIAC (Organisation pour l´Interdiction des armes chimiques) soient arrivés sur place.
La Russie, alliée de la Syrie, a présenté le 26 avril au siège de l’OIAC des témoins assurant que la soi-disant attaque était un montage.
Cette présentation a été violemment récusée, à l’initiative des trois pays précités, par 17 États membres dans un communiqué conjoint.
Le plus remarquable dans cette affaire, ce n’est pas la véhémence du communiqué, qui n’est dépassée que par celle du représentant de la France, laquelle passe les limites de la décence et bafoue les usages diplomatiques.
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