Paris Vox – Le Forum de Grenelle (XVe arrondissement), a accueilli, samedi 12 mai, le colloque annuel de l’Action Française. Au programme, une quinzaine d’invités pour tenter de définir le Bien commun et le confronter aux événements de Mai 68. Dans la salle, plus de 400 personnes ont pris place, pour quatre heures de débats, d’entretiens et d’interventions.
Un colloque découpé en quatre parties et animé par Philippe Mesnard. Dans un premier temps Stéphane Blanchonnet, Hilaire de Crémiers, Thibault Isabel et Frédéric Rouvillois ont tenté de redéfinir cette notion de bien commun, l’après-midi s’est ensuite enchaînée avec l’entretien de Gérard Leclerc, interrogé par Philippe Mesnard sur l’esprit qui animait les soixante-huitards. Dans un second temps, six jeunes militants ont pris la parole pour exposer les chantiers de Mai 2018. Éducation, justice, immigration, industrie, bioéthique ou encore écologie, tous les sujets piliers d’une doctrine politique ont été abordés. Pour conclure, le dernier débat a tenté de soulever la question du lendemain. Avec Gabriel Robin, Jacques de Guillebon, Charles Saint-Prot et Jean-Philippe Chauvin, tous ont tenté à leur manière de montrer la voie à emprunter pour des lendemains meilleurs.
“Dans une société éclatée, déracinée, peut-on encore penser le bien commun ?“, interroge François Bel-Ker, à notre journaliste présent su rplace. Le Secrétaire général de l’Action française souhaitait, à travers l’anniversaire de Mai 68, continuer la réflexion, entamée depuis déjà plusieurs éditions des colloques, sur la notion de Bien commun. Une idée devenue “complexe par manque de repères“, selon le chef de file du mouvement royaliste.
La suite