La police scientifique, sur les lieux de l’attaque, le 29 mai 2018. ERIC LALMAND/AFP
Benjamin Herman, 36 ans, a tué trois personnes mardi matin dans la cité francophone. Incarcéré depuis 2003, il bénéficiait d’un congé pénitentiaire de deux jours et aurait dû réintégrer sa prison dans la journée.
Le profil de l’assaillant se précise, quelques heures après l’attaque survenue à Liège, dans l’est de la Belgique, où trois personnes ont été tuées mardi matin. L’auteur des faits, identifié par les médias belges comme Benjamin Herman, un homme radicalisé, a porté plusieurs coups de couteau à deux policières avant de subtiliser leurs armes pour les abattre. Il a ensuite tiré sur un passant de 22 ans, situé dans une voiture garée à proximité. Après ce triple homicide, l’homme, âgé de 36 ans, a brièvement pris en otage une employée d’un groupe scolaire. Il a finalement été abattu après avoir blessé quatre policiers lors d’échanges de tirs.
Né à Rochefort, près de Namur, en 1982, l’assaillant était bien connu des services de police. En février 2008, il avait notamment braqué, avec son frère, une supérette à Forrières, en région wallonne. Plusieurs fois condamné pour vols, coups et blessures ou trafic de stupéfiants, ce multirécidiviste était incarcéré depuis 2003. Lors de son passage à l’acte mardi, il bénéficiait d’un congé pénitentiaire de deux jours, et aurait dû réintégrer la prison de Marche-en-Famenne, à une cinquantaine de kilomètres de Liège dans la journée. La nuit avant son attaque, il aurait tué un toxicomane avec un marteau à On, près du domicile de sa cousine, selon le parquet de la province belge de Luxembourg.
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