Elle a 120 ans et prône toujours le retour du roi: à l’ultra-droite, l’Action française se voit en 2018 en « laboratoire d’idées » et gagne en visibilité à la faveur d’un « retour du conservatisme » et d' »actions coup de poing ».
Dernier coup d’éclat en date: l’entartage en avril du député de la France insoumise Eric Coquerel, auquel le mouvement royaliste reprochait la « profanation » de la basilique de Saint-Denis.
En mars, la nécropole des rois de France avait été occupée par des personnes soutenant les migrants et les sans-papiers. M. Coquerel était présent dans le cortège qui s’était rendu devant le commissariat après l’évacuation de l’édifice. Dans la foulée de l’entartage, Jean-Luc Mélenchon avait estimé que « l’extrême droite redouble de violence ces derniers mois ».
Mais Charles (prénom modifié), 19 ans et adhérent depuis fin 2017, l’assure à l’AFP: l’Action française n’est pas « un club de ratonnade. On est dans une logique de défense. Quand les +antifas+ viennent nous chercher, on y va ».
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