Rassurons tout de suite le bourgeois apeuré, nous ne sommes pas à la veille d’un 6 février fâchiste ou d’un Grand Soir bolchévique, mais ce qui se passe en Macronie tend à prouver que le système républicain est bien à bout de souffle. Le Sauveur qui devait réformer ce système vérolé d’une cinquième république putassière, vient de se prendre les babouches dans le tapis de prière.
Le scandale Benalla au-delà de son côté grand-guignolesque, vient de mettre en évidence,
- L’existence d’une officine tenue par des pieds-nickelés qui trainent en bande, déguisés en CRS pour chasser du manifestant (assez maladroitement, vu les images, d’ailleurs),
- Un adjoint du chef de cabinet d’Emmanuel Macron (le Benalla en question) qui obtient d’immenses responsabilités en un temps record, qui cumule un grand nombre de privilèges (brassard de CRS, voiture équipée des derniers équipements de police, port d’arme accordé par Macron après plusieurs refus, logement de fonction prestigieux quai Branly, soit l’ancienne résidence d’Anne et de Mazarine Pingeot sous François Mitterrand) et qui bénéficie de la plus grande mansuétude pour des fautes commises. Dernière révélation en date, Benalla disposait de l’habilitation « secret défense » (ce qui s’expliquerait officiellement par sa présence quasi permanente auprès du Gauleiter provisoire délégué par l’Europa Reich).
- Un secrétaire d’état chargé des relations avec le Parlement, délégué général de La république en marche (LREM), le rebelle Christophe Castaner, qui se fout ouvertement des français, affirmant que Benalla était en charge des bagages des joueurs de l’équipe de France de foot (à 10 000€ mensuels quand même. Ça va créer des vocations).
- Un ministre de l’intérieur qui n’a rien vu, rien entendu… et qui balance la patate chaude vers l’Élysée et le Préfet de police… Gone with the wind (jeu de mot lyonnais) …
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