Nick Conrad a refusé sur RTL toutes les accusations de racisme. Selon lui, ce n’est qu’une posture destinée à éveiller les consciences. Nick Conrad – Meurtrier – Capture Youtube
Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, a «condamné sans réserve (les) propos abjects et (les) attaques ignominieuses» de Nick Conrad. Il exige le «retrait sans délai des contenus diffusés» par le rappeur.
Les paroles sont on ne peut plus claires. Dans sa chanson «PLB», dont le clip a été publié sur YouTube le 17 septembre dernier avant d’être retiré, le rappeur Nick Conrad interprète ce qui s’apparente a minima à une incitation à la violence, voire à un appel au meurtre. «Pendez les Blancs», exhorte-t-il. «Je rentre dans des crèches je tue des bébés blancs. Attrapez-les vite et pendez leurs parents, écartelez-les pour passer le temps, divertir les enfants noirs de tout âge, petits et grands. Fouettez-les fort, faites-le franchement. Que ça pue la mort que ça pisse le sang», martèle-t-il encore.
Ces propos ont conduit le parquet de Paris à ouvrir mercredi une enquête pour «provocation publique à la commission d’un crime ou d’un délit», et à confier les investigations à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Avant cela, le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, avait déjà réagi sur Twitter pour «condamner sans réserve ces propos abjects et ces attaques ignominieuses». «Mes services œuvrent au retrait sans délai des contenus diffusés. Il appartiendra à l’autorité judiciaire de donner les suites appropriées à ces odieux appels à la haine», a indiqué le locataire de la Place Beauvau.
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