Au micro de France Inter, l’humoriste Daniel Morin s’est imaginé jeudi dernier vivant une liaison amoureuse avec la journaliste Charlotte d’Ornellas. Capture d’écran Youtube
Après le sketch de Daniel Morin mettant en cause la journaliste Charlotte d’Ornellas, David Desgouilles s’étonne de ne voir aucune réaction indignée. Existe-t-il un «Camp du Bien» au sein duquel les humoristes ont tous les droits ?
FIGAROVOX.- Dans un billet d’humeur lu sur France Inter jeudi dernier, Daniel Morin a partagé à ses auditeurs les fantasmes que lui inspire Charlotte d’Ornellas…
David DESGOUILLES.- Daniel Morin est humoriste. On peut supposer qu’il ne s’agit pas de la livraison de ses propres fantasmes mais vraiment d’un sketch à ne pas prendre au premier degré. Je n’ai pas envie de vivre dans un monde où la police et la justice viendraient chercher des noises à des humoristes pour mauvais goût. Et – entendons-nous bien – je trouve ce sketch d’un mauvais goût crasse. Ce qui me pose davantage question, en effet, c’est le manque de réaction du chœur habituel des indignés auxquels vous faites allusion. Tex a été viré pour une blague de mauvais goût, après dix-sept ans de bons et loyaux services, après que Marlène Schiappa avait protesté publiquement. La liberté d’expression et son corollaire, le droit au mauvais goût, valent pour tous. Manifestement, ce n’est pas le cas.
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