Un activiste vegan au cours d’une manifestation organisée devant une boucherie parisienne, le 22 septembre 2018. JACQUES DEMARTHON/AFP
On estime à plus d’une centaine les actions violentes et illégales subies par les professionnels de la filière de l’industrie de la viande entre 2017 et 2018 en France. Ces actions «coup de poing», violentes (marquage au fer rouge, abattoirs envahis et représentés en feu, faux sang déversé par litres, vandalisme de boucheries, d’abattoirs, dessins suggestifs, menaces aux personnes), dont les auteurs revendiquent une confrontation ouverte et violente notamment avec l’industrie de la viande et les forces de police, doivent être punis sévèrement par l’Etat.
Nous, représentants des professions et filières agricoles, de l’artisanat et des territoires tenons à dénoncer avec la plus grande fermeté les actions et les modes de pensées de ces extrémistes.
Leur idéologie radicale est basée sur «l’antispécisme». Elle refuse toute hiérarchie entre les espèces et prône les mêmes droits pour les animaux et pour les hommes. Comme si dans le règne animal, aucune hiérarchie n’existait entre les espèces, entre les herbivores et les carnivores ou les omnivores!
Ces idéologues apparentent l’industrie de la viande à un «holocauste». Ils comparent la fin de l’exploitation animale à l’abolition de l’esclavage et prônent purement et simplement la disparition de l’industrie de la viande au mépris des conséquences sur les emplois, les filières, l’agriculture et nos territoires.
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