La crise que traverse la France consacre la rupture entre les élites autoproclamées et le peuple. La classe dirigeante, au service de Bruxelles, ne croit plus en la France, ne veut plus de la France. Cette élite mondialiste, depuis des années, travaille à affaiblir notre pays et à nourrir la finance, accablant d’impôts directs ou indirects la plus grande masse des Français tout en exonérant les plus riches, taxant le diesel mais refusant de taxer les transactions financières, ne jurant que par l’attractivité des territoires mais vidant les campagnes de ses médecins, de ses écoles, de ses commerces et de ses services publics. Cette élite est en train, non pas de transformer le pays, mais de le détruire.
Le pacte mondial que Macron ira signer à Marrakech le 10 décembre prochain et qui planifie une invasion migratoire sans précédent, n’est que le dernier et éclatant symbole de ce que la République française est en réalité : le gouvernement DE L’OLIGARCHIE PAR L’OLIGARCHIE POUR L’OLIGARCHIE. Les Français ne sont plus dupes, ils le disent, ils le crient, ils le hurlent.
La classe dirigeante méprise ouvertement les Français, que « leur » président ne cesse d’insulter. Les Gilets Jaunes ont cristallisé leur mécontentement. Les Français ne font plus confiance aux partis. Ils ne veulent plus placer le destin du pays sous le contrôle de « représentants » qui ne cessent de leur expliquer qu’ils sont bêtes, racistes, incultes, réfractaires, aveugles, nazis, lépreux, séditieux et incapables. Le pouvoir en place ne représente plus rien, n’incarne plus rien. Diriger un pays ne consiste pas à être le client docile des banques sous contrôle européen !
Les Français veulent une démocratie directe, ajustée à leurs territoires. Des représentants proches d’eux, pas des députés hors sol.
L’Action française soutient la colère des Gilets Jaunes, car la République a failli une fois de plus. Elle en appelle donc à la démission, voire à la destitution de Macron, dont le gouvernement autocratique mène la France à sa perte. Elle en appelle à la constitution d’un Gouvernement d’Union Nationale.
Ce gouvernement d’union nationale devra lancer une consultation qui fera remonter de tout le pays les justes doléances des territoires, dans leur diversité. C’est sur cette base que l’on pourra refonder une administration soucieuse du Bien Commun, des régions prospères, des corps intermédiaires véritablement représentatifs. C’est sur cette base que l’on pourra refonder véritablement les institutions en se posant, enfin, la question centrale de l’autorité : la France a-t-elle besoin d’un ambitieux qui poursuit son rêve solitaire ou d’un chef arbitre au service de chaque citoyen ? La France a besoin d’un roi. Elle y viendra.