Toujours des miettes pour les Français en marge de la mondialisation heureuse, toujours ce même mépris du Peuple, et toujours ce double langage : annoncer qu’on va poser la question migratoire le jour où, sans débat public, on signe le pacte de Marrakech, qui organise le déferlement migratoire.
Les Gilets jaunes et, plus généralement, les Français, n’auront pas été dupes de l’exercice d’enfumage de Macron, lundi soir 10 décembre, qui, avec une rare indécence, la larme à l’œil, évoque « la mère de famille célibataire, veuve ou divorcée, qui ne vit même plus, qui n’a pas les moyens de faire garder les enfants et d’améliorer ses fins de mois et n’a plus d’espoir. Je les ai vues, ces femmes de courage pour la première fois disant cette détresse sur tant de ronds-points ! » Il les a vues ? Mais sur quel rond-point s’est-il rendu pour discuter avec elles ? Et qu’il n’avait pas déjà fait gazer ?
Certes, des mesures d’ « urgence économique et sociale » ont été annoncées : elles seront toutefois insuffisantes pour arrêter un mouvement parti des profondeurs du pays réel. Car si les plus démunis, salariés et retraités pauvres, notamment, ont besoin de ces aides financières tout simplement pour survivre, les Français, justement, ne veulent plus se contenter de survivre ! Ils ne veulent plus se satisfaire de la charité de l’oligarchie. Du reste, Bruxelles a déjà fait part de son inquiétude sur le coût de ces aides.
La répression aveugle qui s’abat sur les Français n’y changera rien. Macron, désormais, ne parle plus aux Français que par l’intermédiaire des gaz lacrymogènes, des flash ball et des blindés de la gendarmerie ornés du drapeau européen !
L’Action français appelle l’ensemble des Français à défendre, au sein des Gilets jaunes, leur dignité et leurs libertés. Elle appelle solennellement à la démission de Macron et à la rédaction, par les citoyens eux-mêmes, partout sur le territoire, de cahiers de doléances. Il leur appartient de faire directement entendre leur voix !