Le président Jacques Chirac prononce ses vœux le 31 décembre 1998, la veille de l’introduction de l’euro. AFP
Selon le Centre de politique européenne, la France et l’Italie sont les pays qui, faute de réformes suffisantes, ont le plus pâti de l’adoption de l’euro. Chaque Français aurait perdu 56.000 euros sur la période 1999-2017. Et les grands gagnants seraient l’Allemagne et les Pays-Bas.
Un très sérieux think tank allemand au secours des intuitions eurosceptiques… ou des défenseurs de l’euro, selon le point de vue. Selon une étude du CEP, Centre de Politique Européenne, intitulée «20 ans d’euro: perdants et gagnants, une enquête empirique», la monnaie unique aurait largement pris à certains pays ce qu’elle a apporté à d’autres, depuis son introduction.
Le centre s’inscrit dans la tradition de l’école de Fribourg, d’inspiration libérale. La méthode retenue consiste à imaginer une évolution du PIB pour chaque pays, dans l’hypothèse où l’euro n’aurait pas existé. Les projections ont été réalisées en récréant virtuellement des trajectoires économiques à l’aide d’algorithmes, eux-mêmes basés sur les données de pays hors zone euro. Le think tank précise que l’influence des évènements économiques indépendants est neutralisée.
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