Suite à la disparition de votre père, vous êtes désormais chef de la Maison de France, l’héritier du trône de France. Aujourd’hui, quel est votre état d’esprit ?
J’apprends tous les jours. Bien sûr, j’ai été formé à cela par l’école, l’université, le travail et aussi les principes d’éducation que j’ai reçus de mes parents. Mais ce qui change, c’est le rythme et les sollicitions : j’ai eu plusieurs entretiens dans la presse nationale et je suis sollicité pour des événements, comme l’inauguration en juillet d’une place Louis-Philippe à La Ferté-Vidame ou l’accueil du Président de la République à Amboise pour les 500 ans de Léonard de Vinci. J’essaye de trouver le bon rythme qui me permette à la fois de répondre à ces sollicitations et peut-être d’être plus présent dans l’actualité. Et je continue avec l’accueil de groupes à la Chapelle Royale et mes engagements comme officier de réserve. Je vais régulièrement dans mon régiment à Gap. Et puis il y a mes cinq enfants.
Quels changements cela implique dans vos droits et devoirs, pour votre fils aîné et vous-même ?
Pour mon fils aîné, Gaston, 9 ans, l’important aujourd’hui, c’est qu’il grandisse comme un garçon de son âge. Il faut qu’il réussisse bien son école, qu’il évolue intellectuellement, que son caractère se forge, qu’il fasse du sport, qu’il ait de bons camarades… Qu’il même une vie normale. Pour moi, sur le fond, cela ne change pas grand-chose. Je n’assumais pas le rôle de chef de Maison, mais j’étais juste derrière celui qui l’assumait, donc c’est juste un braqué un peu plus important. C’est la normale continuité avec deux éléments forts : l’unité de la famille et la vie publique qui s’intensifie avec une partie administrative
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