Il paraît que le Tour de France a suscité cette année un regain d’intérêt parmi nos compatriotes alors que l’engouement des époques de sa gloire semblait décliner depuis assez longtemps déjà. La ferveur cédait la place au désamour. Mais la tendance se serait inversée en 2019. Il n’y a pourtant nulle parité dans le Tour et pas davantage d’équivalent féminin, c’est à dire féministe, nonobstant les obsessions médiatiques, idéologiques, et politiciennes. Il n’est pas sûr du tout que ça dure ! Ce qu’a été ce Tour les chaînes d’information en continu l’ont dit suffisamment. En revanche, notre excellent confrère José Meidinger a choisi d’en évoquer l’esprit originel à travers Antoine Blondin, sa personnalité et ses écrits. Il l’a fait dans Boulevard Voltaire. Et fort bien, nous a-t-il semblé. Lecture pour un dimanche et pour la fin de ce Tour que l’on nous dit avoir été exceptionnel. JSF
Par José Meidinger
« Un grand écrivain qui se passionne pour la Grande Boucle, je ne suis pas sûr qu’on en retrouve d’ici longtemps… » écrivait, ici même, l’an dernier, Philippe Kerlouan, rendant hommage à l’un des monuments du Tour de France, Antoine Blondin, que j’avais célébré précédemment, rappelant le souffle épique qu’il avait su donner à chaque étape de la trentaine de Tours qu’il avait couverts pour L’Équipe (1954-1982).
Il est vrai que ce fut un temps que « les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître », un temps où les coureurs rentraient à l’hôtel le soir avec leur vélo, pour laver eux-mêmes leur maillot, cuissard et socquettes en les faisant tremper dans leur baignoire. Aujourd’hui, à l’heure du soupçon et du dopage, les coureurs lavent le plus souvent leur linge sale en famille…
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