Par Louis-Joseph Delanglade
Qu’on ne compte pas sur nous pour l’accabler davantage. Il a été suffisamment dit et écrit çà et là que mademoiselle Greta Thurnberg est manipulée, fanatisée et financée par un entourage suspect où se rejoignent écolos radicaux et industriels adeptes de l’écoblanchiment.
Les plus fins des critiques l’ont même affublée de surnoms qui, il faut le reconnaître, sont plutôt savoureux : pour le philosophe Michel Onfray, elle est « la cyborg suédoise » ; pour le journaliste Vincent Hervouët, « la vestale fiévreuse ».
Mais elle aura eu ce mérite, par la répulsion même qu’elle inspire, et en réaction contre son discours négatif et pourri de mauvais bons sentiments, de susciter chez beaucoup une prise de conscience de la dimension politique de l’écologie.
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