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Sœurs d’armes, un film français de Caroline Fourest, avec Dilan Gwyn (Zara), Amira Casar (« la cheffe » kurde),
« inspiré de faits réels ».
La militante Caroline Fourest, « journaliste et essayiste », était à La Ciotat dimanche dernier 13 octobre pour présenter son premier long-métrage dans « le plus vieux cinéma du monde ». Je n’y suis évidemment pas allé et ce n’est pas le lieu ici de dire tour le mal que j’en pense. Pour faire court, c’est l’amie (et plus si affinités) des Femen. J’aurais donc boycotté son film si le Diable ne m’avait tenté – et d’abord mon épouse – avec sa bande-annonce et – coup de grâce – la critique favorable de Pierre Malpouge dans le quotidien Présent qui euphémise « Certes, Caroline Fourest est loin, et même très loin de notre famille politique ».
La Djihadiste de la laïcité, du Féminisme et de la gaypride, ayant quitté la ville, je me serais donc volontiers caché sous un voile pour me rendre à la séance suivante. Eh bien non ! ne nous voilons pas la face, cet opus de Caroline Fourest vaut la peine d’être vu… Pour une fois qu’une Féministe s’insurge contre le voile islamique… il faut tirer son chapeau… Pour une fois qu’une extrême-gauchiste, comme une vulgaire extrême-droite, dénonce le péril islamique, il faut lui rendre hommage.
Certes une scène m’a paru longue qui nous impose un discours féministe et révolutionnaire sur la dictature du mâle, Rosa Luxembourg et Le Chant des Partisans, mais ce film n’en est pas moins d’une actualité brûlante quand les Kurdes continuent de se faire massacrer et que certains veulent couvrir d’un voile le formatage des enfants du Djihad.
Vous avez aimé Tumbuktu, Les hirondelles de Kaboul, Exfiltrés… Vous n’êtespas obligés d’aimer Caroline Fourest pour aller voir ses Sœurs d’armes.