Yoann Gilet, élu RN à Nîmes, a porté plainte suite à une agression. PASCAL GUYOT / AFP
Ce n’était qu’un conseiller régional de l’Occitanie, qui en outre appartenait au Rassemblement National. Il a été agressé, le 26 octobre, par des militants antifas. C’est sur la terrasse d’un café à Nîmes que se sont déchaînées la violence et la bêtise politiques.
À la suite de ces agissements, la victime, un jeune homme, a déposé plainte: depuis, à l’exception notable de Marlène Schiappa qui a condamné fermement cet acte de violences, nous avons entendu bien peu de dénonciations, d’indignations, de solidarité.
Il faut bien admettre que ce plaignant avait tout contre lui: il était membre du RN et a été attaqué par des antifas. On n’a pas idée d’être aussi maladroit!
Imaginons l’inverse: un élu de gauche ou d’extrême gauche agressé par d’obtus identitaires, qui immédiatement auraient fait l’objet d’un intense opprobre politique et médiatique, aurait déclenché une vague de protestations autrement plus vive ; on aurait même affirmé – j’en fais le pari – que le fascisme était de retour.
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