© Fred de Noyelle / Godong
Par Gérard Leclerc
Ce n’est pas si souvent qu’un universitaire de renom procède à un mea culpa solennel pour reconnaître que tous ses travaux de recherche, tous son enseignement étaient marqués par une idéologie qui en falsifiait le contenu. Si l’on précise que l’auteur de cette confession, le canadien Christopher Dummit, historien de la culture et de la politique, était spécialisé dans ce qu’on appelle « les étude de genre », l’affaire prend un certain relief, eu égard à l’importance considérable qu’ont prises dans la culture contemporaine les questions liées au genre en tant que catégorie construite. Il suffit de constater l’obsession actuelle à propos des transgenres pour comprendre qu’en quelques décennies les représentations de notre condition humaine sexuée ont été complètement transformées au point que notre législation en a pris acte. Les nouvelles représentations ont abouti à une nouvelle civilisation des mœurs.
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