Par Guilhem de Tarlé
Le Traître, un film italien (vostf) de Marco Bellocchio, avec Pierfrancesco Favino (Tommaso Buscetta), Fausto Russo Alesi (le juge Giovanni Falcone) et Nicola Cali (Toto Riina).
« Mon histoire, c’est l’histoire d’un amour
(…)
Un roman comme tant d’autres
Qui pourrait être le vôtre »
Cette « Histoire d’un amour » fait partie de la bande son qui est une raison suffisante pour aller voir ce Traître même si son « roman », évidemment, ne pourrait être le nôtre :
« Lasciatemi cantare
Perché ne sono fiero
Sono un italiano
Un italiano vero »
Tommaso Buscetta est un sicilien (« Un Siciliano vero ») et un mafieux… il n’est pas un mafieux « repenti »… il est un « homme d’honneur » et dénonce Cosa Nostra quand celle-ci se corrompt dans la drogue et le meurtre de femmes et d’enfants.
C’est l’histoire de l’assassinat du juge Falcone, victime de l’alliance (permanente) politico-mafieuse, et Buscetta dénoncera le « démocrate-chrétien » Andreotti.
Je suis trop ignorant des affaires italiennes pour en juger , mais les hologrammes français de ces gens-là ne me laissent aucune illusion (vous avez dit « démocrate » ? vous avez dit « chrétien » ?).
Le tout, et j’en reviens à la bande son, avec le Nabucco de Verdi et le Chœur des esclaves… Mes amis comprendront combien cette musique peut m’émouvoir…