Par Guilhem de Tarlé
Seules les bêtes, un film français de Dominik Moll, avec Denis Ménochet et Laure Calamy (les époux Michel et Alice Farange), Valeria Bruni Tedeschi (Evelyne Ducat), Damien Bonnard (Joseph Bonnefille), Nadia Tereszkiewicz (Marion), Bastien Bouillon (Gendarme Cédric Vigier), Guy Roger N’drin (Armand).
Seules les bêtes… Nous aimons beaucoup les thrillers et mon épouse a un très bon souvenir d’Harry, un ami qui vous veut du bien, du même réalisateur. C’est donc avec empressement, tout bêtement, sans nous poser de questions, que nous nous sommes « emmoutonnés » dans le troupeau des spectateurs. Quelle ne fut pas alors ma joie de découvrir Valéria Bruni Tedeschi dans le casting !
La première partie du film paraissait certes à la hauteur de ce que nous attendions… jusqu’à ce qu’Alain Barrière chante Tu t’en vas
à la radio… Est-ce pour le réalisateur une invitation à nous faire
quitter la salle, ou même le constat que certains la quittent
effectivement qui ont déjà compris la nullité du scénario ?
Dommage,
car la réalisation est originale avec les mêmes scènes qui se répètent
vues dans la peau de chacun des protagonistes. Une bonne idée gâchée
pour un thriller qui n’en est pas un.
Non, on ne s’ennuie pas, mais
les personnages sont tous (sauf le gendarme) plus dégénérés les uns que
les autres, même si Alice est mignonne. L’ensemble est plat, farfelu,
invraisemblable, lesbien et scabreux (Que diable Valéria est-elle allée
faire dans cette bouse – et le terme convient dans l’étable de la ferme –
?).
ce long-métrage est bête… ne soyez pas aussi bêtes que nous : n’y allez pas !
D’ailleurs, seul le titre est à conserver… Seul(e)s les bêtes (hommes ou femmes) iront voir ce film.