Par Guilhem de Tarlé
Le meilleur reste à venir, un film français de Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière, avec Fabrice Luchini (Arthur Dreyfus), Patrick Bruel (César Montesiho), Zineb Triki (Randa), Jean-Marie Winling (Bernard Montesiho) et André Marcon (Bernard, le prêtre).
Le meilleur est à venir… Pour les réalisateurs, le meilleur est déjà ancien… c’était Le Prénom en 2012 !
Aujourd’hui le Meilleur est à la fin, ou plus exactement le seul bon est à la fin de ce très long-métrage (2H) avec le magnifique témoignage d’Arthur, au cimetière, et la jolie formule de Bécaud : Mais le monde sans toi, c’est petit.
C’est
un film sur l’amitié, et l’amitié entre deux hommes que tout oppose.
C’est aussi un film sur l’attitude à tenir face à la maladie… de
l’autre.
Le sujet est intéressant, la réalisation aurait pu être
magnifique… Elle est minable, terriblement longue et ennuyeuse dans
laquelle ce malheureux Luchini sert de faire valoir à un Bruel
particulièrement détestable, qui ne joue pas mais, fier de lui, il se
pavane (le nom de César Montesiho a dû lui monter à la tête) :
regardez-moi, moi Bruel, admirez-moi, c’est moi que vlà.!
Le meilleur, c’est donc au mot Fin, quand on quitte la salle… pour aller dîner entre amis ou en couple… et à ce sujet je n’évoque même pas la scène de propagande, le tribut payé au politiquement correct, même si en le formulant les réalisateurs se voient contraints de souligner l’aspect contre-nature de la chose.