LA GUERRE , COMME SI VOUS Y ETIEZ

Par Jean-Christophe Buisson

CHERS CINÉPHILES EN QUÊTE ACTIVE DE CHEFS-D’ŒUVRE, arrêtez tout. Éteignez votre télévision, fermez votre livre, bloquez deux heures de votre emploi du temps à partir du 15 janvier, réservez votre place si possible dans une des dix salles de cinéma Dolby Vision en France et allez applaudir 1917 de Sam Mendes (qui vient de rafler 3 Golden Globes : meilleur film, meilleur réalisateur, meilleure musique). Non seulement vous n’avez pas vu depuis des lustres un film qui allie une telle puissance visuelle et une telle force émotionnelle, mais vous retrouverez foi dans le film de guerre, un genre qui, avec la surexploitation des effets spéciaux, avait perdu sa principale raison d’être : à hauteur d’homme.

Sans doute l’initiative de tourner cette histoire saisissante en un seul plan-séquence apparent est-elle pour beaucoup dans l’extraordinaire sentiment d’immersion que l’on éprouve sur son siège pourtant confortable de spectateur. Mais de même que le génie d’un grand écrivain est de faire disparaître aux yeux du lecteur ses ficelles narratives, celui du réalisateur de American beauty et de Skyfall est de faire oublier sa prouesse technique. Comment ? Grâce à une histoire qui, par son enjeu, sa force et son suspens, capte l’attention. Et captive.

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To glance at your wrist, rather than unlock a portal to infinite distractions, is to reclaim a moment of focus. It is an act of mindfulness. The ritual of winding a manual watch each morning becomes a grounding pause, a personal connection to the mechanism that will measure your day.

It represents a commitment to being present, to valuing the qualitative experience of time over its quantitative, frantic measurement.

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