Par Philippe Germain
Quelle écologie pour demain ? 10,00€ , Éditions de Flore, 163 pages, janvier 2020. Préface de Jacques de Guillebon.
Voici donc le cinquième titre de la jeune collection des Editions de Flore. Une série d’ouvrages bon marché que l’on met facilement dans sa poche tandis que la canne des anciens camelots reste dans la main ( image, image, rigole camarade progressiste…). Cette fois-ci on y traite d’écologie et rien de plus naturel.
D’abord parce que le mouvement en a fait le thème de son année 2019-2010. Ce texte a d’abord servi de support aux travaux du CMRDS 2019 et diffusé à chaque participant. Tous ceux qui n’ont pu y être présent peuvent maintenant se le procurer. C’est l’indispensable outil de propagande royaliste de tous les cadres de sections et de cercles d’étude étudiants, lycéens et jeunes travailleurs. Propagande et pas agitation… effectivement sous la pression des événements imposés par le pays légal nos campagnes d’agitation sont plus orientés vers la défense de l’interet national ( nos actions sur Toulouse!) ou de la Famille (PMA-GPA). La lecture de l’éditorial hebdomadaire de François Marcilhac sur le blog quotidien de la RN-CRAF est là pour vous en convaincre. La propagande « écologiste » ne doit pas pour autant en être oublié. D’autant qu’il s’agit d’un thème sur lequel le comte de Paris est en pointe.
Rien de plus naturel surtout car l’écologie, en un certains sens, du code génétique du réactionnaire. Les exemples le prouvant abondent. Le journal Libération l’a démontré en donnant la paternité au mensuel d’Action Française Je Suis Français dans les années 1980. Les rédacteurs de Libé auraient pu creuser un peu plus le sujet ; tenez en lisant Raoul Girardet qui rappelle le premier article écologiste français dénonçant la pollution pétrolière dans l’étang de Berre en 1952… et oui, encore Maurras juste avant sa mort dans l’hebdomadaire d’A.F. Aspects de la France. Alors qu’en France, et dans le monde occidental ou occidentalisé, la crise joue les prolongations, alors que la culture de mort s’obstine à vouloir imposer la croissance illimitée de ses désirs et de ses délires, l’écologie dite « politique » , réputée « sauver la planète », jette le masque : elle n’est ni écologique, ni – moins encore ! – politique. Elle n’est que politicienne : l’urgence est d’en finir avec elle.
Par ailleurs, voilà un ouvrage militant qui met en valeur la capacité du mouvement à produire des idées en « collectif » en s’appuyant sur les cadres des section de Province. Jeunes militants et « anciens » des années mai 68 ont mélangés réflexions et plumes. Bel exemple du nouvel age du maurrassisme ! Ont participé à cet ouvrage : ARTIGAUD Fabien : Correspondant de La Restauration Nationale Saintes, CAUVIGNY Roch : Responsable de la formation des Jeunes Professionnels de La Restauration Nationale Paris CERCLE JEAN MERMOZ : Association culturelle et historique toulousaine, DE GUILLEBON Jacques : Directeur de la rédaction de L’Incorrect, DE MEUSE Pierre : Responsable de la section de La Restauration Nationale Toulouse, DE LERINS Olivier : Responsable du Cercle de Flore Paris ,MARCILHAC François : Directeur politique de La Restauration Nationale, MESNARD Philippe : Membre du Bureau Politique de La Restauration Nationale, RENAUD Samuel : Responsable-adjoint de la formation de La Restauration Nationale Ile-de-France, SANDRE Enzo : Responsable du Bureau National des Jeunes de La Restauration Nationale, VENCITON Francis : Responsable-adjoint de la formation de La Restauration Nationale
Pour motiver tout militant, voici le texte de la dernière de couverture :
« Sorti de sa coquille, le petit poussin n’a aucune responsabilité du devenir de ce monde. Le petit homme quant à lui a reçu un terroir, non seulement en héritage, mais au plus profond de son génome. Lourde charge qu’il n’a pas choisie ! Injustice diront les uns, justifiant toutes les démiurgies. Fatum piailleront les autres, mettant sous cloche une tradition vivante qui en mourra. Entre les deux, le jardinier, le paysan, l’homme enraciné. L’écologie est d’abord un rapport à soi et au réel.
Nos petites patries ne flottent pas dans l’éther, tôt ou tard l’homme du cru est happé par de plus vastes enjeux : la nation et la planète. Tiraillé entre le besoin de préserver les ressources et celui de ne pas être envahi, il est dur de songer à l’écologie, de prendre du recul sur ce que nous voulons transmettre. L’artisanat de pointe, irrigué par les sciences se pose en alternative au modèle industriel, pour les avions comme pour les écharpes. L’écologie, c’est aussi un rapport sain et qualitatif à la science et aux techniques.
Le précipice du catastrophisme n’est pas loin de la technocratie, pareillement détestable. A ceux qui ne veulent céder ni à l’un, ni à l’autre, nous osons annoncer la possibilité d’une autre voie : sociale, décentralisée et royale. L’arbitre règne, il protège nos petites patries sans les dénaturer et les fédère autour d’un projet pour les décennies à venir. L’écologie c’est aussi une attitude profondément politique où l’utopie n’a pas sa place.
Ce livre de prospective, produit par l’Action française prétend ouvrir la voie d’une écologie authentiquement intégrale. »
Ceux qui voudront aller plus loin sur le climat, la décroissance et la globalisation pourront aussi commander à la Librairie de Flore le n°57 de la Nouvelle Revue Universelle. Ils y trouveront des textes de Francis Venciton, Philippe Conte et Alain Vignal. Du lourd !