De nombreux Parisiens ont profité du soleil dominical pour se regrouper.
Hier, le Premier ministre, dans le calme, a déploré notre absence de sérieux ces derniers jours pour respecter des règles face à un risque grave et imminent. Aujourd’hui j’ai une pensée pour les cent-vingt-sept d’entre nous qui nous ont quittés, une autre pour les cas plus nombreux ailleurs, et une dernière pour l’Europe, notre communauté humaine. Et pourtant l’heure n’est ni au défaitisme ni au fatalisme, mais à la compréhension puis à la résignation.
En fait, comme à la guerre, on se fait décimer lorsque l’on ne connait pas l’ennemi, qu’on ne le comprend pas. La guerre de 1940 a été perdue parce qu’on en avait une de retard. Aujourd’hui le combat n’est ni contre la barbarie, ni contre une idéologie, et pourtant nous sommes quand même en retard. Dans ma caserne de pompiers, comme à la guerre, le chef nous a transmis une idée directrice, des mesures et la conclusion ouvrant sur les problèmes auxquels on fait face. Le vrai problème, l’ennemi, comme on dit, ce n’est pas le virus.
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