Par Frédéric de Grancourt (ancien secrétaire général étudiant)
Dominique Flandrin, nous a quitté lundi 13 avril dans l’après-midi à 63 ans, après avoir lutté avec beaucoup de courage pendant 8 mois contre un cancer, en attrapant à l’hôpital le Covid-19, qui ne lui a donné aucune chance ! Portrait d’un militant royaliste infatigable.
Dominique avait été formé politiquement par son père, Médecin militaire et nationaliste.
Ancien élève du Prytanée Militaire de la Flèche, il prépare les concours des Hautes Ecoles de Commerce, et intègre brillamment l’ESC PARIS.
Dans le même temps il rejoint la NAF, puis suit la scission en adhérant au COPCOR et après le MRF avec Fabrice O’Driscoll, Gérard, Philippe, Olivier et les autres.
Entre temps il effectue son service militaire dans la Royale et est Enseigne de Vaisseau.
C’est celui qui m’accueillera au MRF rue Marcadet et n’hésite pas encadrer les jeunes issus du Cercle Jacques Bainville d’Assas. Jeune marié à Chantal, ils nous reçoivent chez eux de longues soirées dans leur petit studio de la rue Mouffetard…
En parallèle de son engagement politique, Dominique fait une brillante carrière, d’abord chez Nielsen, puis comme Directeur Marketing du Groupe La Brosse et Dupont, où il m’accueille comme stagiaire, pour après rejoindre le papetier Canson Arjomari où il gravira les échelons pour arriver au poste de Directeur Commercial Monde, après avoir décroché un MBA à HEC, pour devenir Directeur Général dans une société de Brosserie à Saint-Brieuc.
Père de trois enfants, il avait su concilier avec talent réussite familiale, professionnelle et rester fidèle à nos idées : c’est l’exemple même du militant parfait répondant à la devise : « nous voulons former une élite, pas un mouvement de masse »
Avec la dissolution du MRF, il décide comme beaucoup d’entre nous de rejoindre l’Action française et Guy Steinbach, le fait Camelot du Roi, pour ces actions passées.
Il intègre la cellule de réflexion économique dans le cercle des Mousquetaires du Roi.
Indéfectible et fidèle parmi les fidèles, il avait en outre son amour sans faille pour Chantal, une liaison fusionnelle pour Jeanne d’Arc en collectionnant les statuettes et statues pouvant atteindre 1 mètre 70 de la pucelle d’Orléans.
La dernière fois que j’ai revu Dominique c’est à l’Olympia au concert de Jean-Pax Mefret (Le camp des solitaires) …
Salut Dodo, salut grand frère, tu nous manques déjà et bon vent monsieur le Lieutenant de Saint-Malo.