«Je ne lui souhaite pas de mal à tout prix, je veux seulement que la justice soit appliquée». Audrey Savajon est encore sous le choc. Après trois ans et demi de détention, Y., celui qui a «brisé la vie» de son fils Marin en le frappant à coups de béquille en novembre 2016, alors que le jeune homme tentait de défendre un couple, pourrait être libéré prochainement. Et ce, malgré sa condamnation à sept ans et demi de prison en mai 2018.
Mercredi 29 avril, un juge chargé de l’application des peines au tribunal de Roanne a en effet autorisé une libération conditionnelle de Y. à compter du 5 mai, sous conditions de ne pas entrer en contact avec Marin et sa famille et de ne pas se rendre dans leur commune de résidence. Opposé à cette sortie de prison anticipée, le procureur de la République de Roanne a immédiatement fait appel, ce qui a entraîné la suspension de cette mesure.
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