Ainsi donc, le Puy du Fou, grâce à la pugnacité de son fondateur Philippe de Villiers (qui a aussi servi les autres parcs en zone verte), rouvrira ses portes le 11 juin.
Le Grand Parc n’a jamais si bien porté son nom que ces derniers jours : il les rend tous dingues. Libération s’indigne de ce « fait du prince » – Emmanuel Macron a pesé de tout son poids dans la balance contre l’avis d’Édouard Philippe – permettant de libérer le « célèbre parc à thème médiévo-zemmourien » (sic), que certains auraient bien confiné jusqu’à la nuit des temps.
Le journaliste de Libération, Sylvain Chazot, se sent trahi et écrase une larme amère sur Twitter : « Quel bonheur de voir que le barrage à l’extrême droite a permis d’élire un Président qui échange des SMS trop choupi avec Philippe de Villiers et appelle Éric Zemmour pour lui apporter son soutien. » De là à penser qu’Emmanuel Macron est un sous-marin réactionnaire qui cache (vachement) bien son jeu pervers… la gauche complotiste est en ébullition.
De son côté, l’ineffable Frédéric Martel martèle sa colère contre le traitement de faveur dont ferait l’objet le « ringardissime Puy du Fou ». Parce que son employeur France Culture est, comme chacun sait, une radio d’une jeunesse ébouriffante très prisée par les 15-18 ans. Parce que les plus de 2,3 millions de visiteurs annuels du Puy du Fou – qui ont fait de lui le deuxième parc à thèmes français, couronné par de multiples récompenses internationales jusqu’à hisser Philippe de Villiers au rang de Walt Disney français – sont, bien sûr, de vieilles choses décrépies progressant avec difficulté en déambulateur. Mais comment grimpent-ils sur les gradins ?
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