La France commémore les batailles perdues de 1940. Dans la mémoire nationale, ce sont les mots et les images du désastre qui s’imposent : la percée de Sedan, les plages de Dunkerque, les routes de l’exode, la signature de l’armistice.
Sur cette dure réalité, un trop plein d’idées reçues a été déversé dès juillet 1940 et bien après la guerre. Aujourd’hui encore, l’histoire de la première bataille de France reste encombrée de clichés et d’erreurs de perspective. Ceci malgré les travaux des historiens français et étrangers qui ont, au fil des années, détruit la légende noire de cette déroute.
En hommage aux combattants de 1940, je veux rappeler des vérités qui gagneraient à être mieux enseignées et commémorées.
Ces vérités appartiennent à l’histoire de la Maison de France puisque mon grand-père le comte de Paris s’était engagé dans la Légion étrangère en juin 1940 pour combattre l’ennemi. C’était pour lui la seule manière de servir, faute d’avoir été accepté dans l’armée française en raison de la loi d’exil – qui n’avait pourtant pas empêché le gouvernement de l’envoyer en mission diplomatique en Italie, Grèce, Bulgarie et Yougoslavie pendant la drôle de guerre !
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