Défendons nos racines, défendons notre patrimoine…
Nous assistons depuis quelques semaines a des agissements inquiétants : des bandes de fous furieux s’en prennent à notre pays, son passé, son histoire, des statues ou des noms de rue. Ce sont souvent des groupes composés d’immigrés ou descendants d’immigrés ayant souvent des comportements que l’on pourrait qualifier de « racialistes ». Ils sont aidés par les habituels agitateurs d’extrême gauche. Ils manifestent, souvent violemment, et bénéficient de la complaisance du pouvoir « macronien » et de la complicité de la « gauche » en général. Certains marxistes y voient la possibilité de mettre en place un processus révolutionnaire en remplaçant la lutte des classes, qui ne fonctionne plus, par la lutte des races comme l’a très bien dénoncé Manuel Vals. Après tout, le processus révolutionnaire, c’est d’opposer une partie d’un pays contre une autre pour « arriver à un monde meilleur ». Alors pourquoi pas la « lutte des races ». Ils ne voient pas ou font semblant de ne pas voir qu’ils se rapprochent ainsi de leurs « cousins/ennemis » qu’étaient ces autres révolutionnaires, les « nazis » ! Et ceux qui, en face, voudrait défendre la « race blanche » rentrent dans ce même jeux révolutionnaire et s’en font, bien involontairement souvent, les complices. Ce sont les Français qu’il faut défendre !
Tous ces révolutionnaires, y compris les Français particulièrement durant les heures les plus sombres de notre histoire (fin XVIII°), mais aussi avant avec les milices protestantes, s’en prennent aux symboles de notre civilisation.
« La fusion des races a commencé dès les âges préhistoriques. Le peuple français est un composé. C’est mieux qu’une race. C’est une nation. » Écrivait le grand historien Jacques Bainville, historiquement un des responsables de l’Action Française. C’est cette nation que tous les Français reçoivent en héritage et doivent – c’est leur devoir – transmettre à leurs héritiers si possible après l’avoir améliorée. Il leur faut donc d’abord la connaître et c’est par l’histoire – tous les domaines de l’histoire – que cela peut se réaliser. L’étude de la littérature, des monuments, des hommes – particulièrement ceux « statufiés » ou qui ont donné leur nom à une rue – et d’autres choses encore, est indispensable à cette connaissance qui nous fait aimer notre pays. Oh, certes, il y eut des moments moins glorieux que d’autres, des dirigeants peu recommandables, des actions, des faits condamnables mais dans l’ensemble nous pouvons être fiers de notre passé, de nos ancêtres. Mais nous devons tout connaître afin d’en tirer les leçons afin de préparer un avenir qui soit moins mauvais. C’est toute la méthode que nous a appris Charles Maurras. Il l’appelait « l’empirisme organisateur » qu’il résumait ainsi : « la mise à profit des bonheurs du passé en vue de l’avenir que tout esprit bien né souhaite à son pays. » Et il ajoutait : « La méthode qui me sembla toujours la mieux accordée aux lois de la vie n’a jamais délivré un quitus général au « bloc » de ce que les Pères ont fait. En accordant à leurs personnes un respect pieux, l’esprit critique se réserve d’examiner les œuvres et les idées » et encore : « Mais l’esprit critique voir clair : l’esprit révolutionnaire ne sait ni ne veut regarder : Du passé faisons table rase, dit sa chanson. Je hais ce programme de l’amnésie. »
Tout est dit. Nous reprenons totalement cette méthode et voulons l’appliquer aujourd’hui. C’est pourquoi nous condamnons tout dommage à notre patrimoine et souhaitons que toute atteinte à son intégralité soit sévèrement condamnée. Les révolutionnaires veulent faire de tous les habitants de notre pays des individus déracinés, sans passés, sans attache, sans famille stable, vivant dans le présent, exigeant un monde « meilleur » fantasmé. Cela convient fort bien aux financiers qui dominent le monde car eux aussi souhaitent avoir une population déracinée, manipulable, interchangeable, prête à acheter ce qu’ils veulent quand ils le veulent. C’est la raison pour laquelle nos dirigeants républicains font en sorte que l’histoire ne soit plus enseigné ou très mal, coupant les jeunes français de leur passé. Ils peuvent ainsi plus facilement être manipulés. Et comme il vaut mieux qu’ils ne se posent pas trop de question, rien de mieux que de supprimer monuments, statues, noms de rue….
Pourtant, si nous voulons retrouver la paix civile, de plus en plus mise à mal dans notre pays, il faut que tous nos enfants connaissent le passé de la France pour aimer notre pays et travailler tous ensembles à l’améliorer. J’écris bien tous, y compris les Français de fraiche date. C’est la seule manière de les intégrer. Un homme d’ascendance magrébine le résumait très bien en disant que l’expression symbolique « nos ancêtres les gaulois » devait être intégré par tous les Français non, bien sûr, « biologiquement » mais « intellectuellement ». Il voulait dire par là que tous doivent intégrer le passé de la France, l’aimer pour poursuivre tous ensemble l’histoire de notre Nation. Philippe de Villiers, dans son dernier livre, écrit en conclusion : « La France n’est pas seulement un état civil, elle se déploie, depuis les Tropiques jusqu’au neiges éternelles, comme un poème de nature et de vie aux harmoniques sublimes. Elle est encore plus que tout cela. La France est un roman d’amour. ».
Comment recomposer notre pays, faire de tous ses habitants, ou du moins de la plupart d’entre eux, des « amoureux de la France » dans une république qui divise par principe ? Poser la question est y répondre : il n’y a pas de possibilité de redressement dans ce régime. L’histoire, et sainte Jeanne d’Arc, nous montre le chemin : pour sauver la France, il faut lui rendre son Roi !