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Peut-on publier n’importe quoi dans les revues scientifiques?

Trois universitaires suisses à l’humour surréaliste ont proposé un article farfelu à une grande revue scientifique indienne. La sortie de cette pseudo-étude sur l’efficacité de l’hydroxychloroquine dans les accidents de trottinette démontre la légèreté de certaines grandes publications académiques. Le Pr Didier Raoult en rit encore.


Après l’affaire du Lancet, trois universitaires lausannois ont tenté l’expérience en rédigeant l’article le plus farfelu et le plus stupide de leur carrière et en le proposant ensuite à la revue Asian Journal of Medecine and Health qui se targue de ne publier que des études de haut niveau des meilleurs chercheurs du monde entier.

Droit dans le mur

Plus dadaïste que scientifique, l’article totalement farfelu portait sur l’efficacité de l’hydroxychloroquine dans les accidents de trottinette. Les auteurs poussant le bouchon, vaudois bien sûr, jusqu’à l’expérience surréaliste la plus invraisemblable : envoyer des pseudo-volontaires se fracasser en trottinette contre un mur. Non sans signaler qu’il y a eu hélas des morts durant cette expérience, mais qu’ il en faut toujours pour que la science progresse. Les rédacteurs de la revue se bornèrent à demander pourquoi les corps n’avaient pas étés autopsiés. Les auteurs du canular répondirent que le gardien du cimetière avait égaré le registre et qu’eux-mêmes n’avaient pas eu le temps de creuser toutes les tombes…

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