Par Olivier Perceval
Onfray, s’agace à juste titre du traitement deux poids deux mesures à propos de la violence policière, selon qu’elle s’applique aux gilets jaunes, c’est-à-dire des petits Français blancs et déclassés socialement, ou aux racailles de banlieue, spécialistes des feux de voitures et du caillassage des pompiers notamment, dont il est interdit de préciser qu’elles sont très majoritairement issues de ce qu’on appelle pudiquement, la diversité. Il est vrai que lorsque l’on fait le bilan des blessés, énucléés, et autres joyeusetés, la différence de comportement des forces de l’ordre est caricaturale. Pourquoi une répression féroce contre les gilets jaunes et une telle mansuétude à l’égard des racailles qui ont encore illuminé les Champ Élysées dimanche soir pour faire exploser leur joie (après la défaite) ?
Mais il ne faut pas être manichéen et la violence n’est pas que policière, loin s’en faut. Certains commentateurs des chaines d’information s’émeuvent de cette montée de la violence gratuite, qui se traduit aussi par des agressions de plus en plus graves et nombreuses, dans les rues, les bus et l’ensemble des transports publics.
Les « sachants », sociologues ou analystes politiques tiennent tout de suite à nous rassurer en nous rappelant les vagues d’immigrations Italiennes, polonaises, espagnoles, dans la première moitié du XXème siècle en affirmant que c’était exactement la même chose et que cela a bien fini par se tasser. Sauf que, si l’on prend l’exemple des Italiens, Wikipédia précise: « Les Italiens vivant en France ne se sont jamais signalés comme étant particulièrement auteurs d’actes délictueux, voire criminels, si ce n’est à partir des années 1950, quand des organisations criminelles italiennes de type mafieux ont commencé à s’installer dans le pays (Provence-Alpes-Côte d’Azur, Grenoble ,les « Italo-Grenoblois »), en revanche ils furent parfois victimes de réactions violentes de la part de la population ouvrière qui voyait en eux des concurrents en terme d’emplois acceptant des bas salaires ». On peut dire la même chose des Espagnols et des Polonais, certains jeunes issus de ces communautés devenaient certes des voyous, mais ils ne pratiquaient pas la violence gratuite, l’émeute et le meurtre comme aujourd’hui nos racailles plus particulièrement issues du Maghreb ou d’Afrique sub saharienne. Il y a donc une sacrée différence. Quand nous étions jeunes, et avant que la reconstruction d’après-guerre ne fût complètement effectuée, les adolescents de ma génération, jouaient dans les terrains vagues de l’Ile saint Denis avec des enfants d’« immigrés » ou dans les bidonvilles du 13eme arrondissement de Paris, sans risquer de se faire lyncher.
Il faut donc se rendre à l’évidence : L’immigration massive que subit notre pays est sans précédent dans l’Histoire en terme de nombre de familles accueillies. Elle est unique et aussi sans précédent d’un point de vue culturel, ce qui n’est pas une mince affaire. En effet, les précédents mouvements migratoires étaient d’origine européenne, il y avait donc des pratiques communes en matière de religion et de valeurs de vie. Elle est aggravée enfin par l’esprit de repentance qui s’est emparé de nos éducateurs et enseignants, c’est-à-dire ceux qui sont les premiers en contact avec les flux, et s’est propagé dans les médias et la classe politique, piétinant allègrement notre histoire devenue coupable devant l’humanité des pires crimes, comme aime à l’exprimer notre président. Cela explique les manifestations de racisme anti Français, anti blancs, que nous n’avions jamais connues auparavant.
Enfin, la question de l’islam est également préoccupante : Sachant que l’on peut estimer à trois millions d’individus ceux qui confessent l’Islam en France et même si 99% de ces musulmans ne sont animés que de bonnes intentions, en voilà 30 000 capables de se durcir et de passer à l’acte grave.
Les gilets jaunes n’ont qu’à bien se tenir car sinon ils vont tâter du bâton. Même s’ils ne tuent pas, n’agressent pas les gens dans les rues, ne s’en prennent pas aux pompiers.
Leur tort à eux, c’est de mettre le doigt où ça fait mal et de contester la légitimité du pouvoir au service de la mondialisation dite heureuse, lequel laisse anti-fas et autres black block allumer les mèches à chaque manifestation.
Alors à nouveau on lâchera les chiens… Onfray a raison.