Certes, M. Macron sait rappeler quand l’occasion lui en est donnée la persévérance de la France dans ses amitiés et engagements.
C’est souvent à l’occasion d’événements tragiques : la mort d’un ou plusieurs de nos soldats au Mali, l’explosion terrifiante qui endeuille la capitale libanaise. Les mots comptent alors car l’émotion domine. Mais il est des cas où les mots sont impuissants à masquer une réalité désagréable, des situations où il est inopportun d’annoncer plus qu’on ne peut tenir. Ainsi, jeudi 10, à Ajaccio, entouré de ses homologues de six pays du sud de l’UE, M. Macron a menacé la Turquie de sanctions pour l’amener à résipiscence en Méditerranée orientale. M. Macron se faisait-il alors des illusions ? La réaction turque à ses propos a été cinglante, M. Erdogan n’ayant pas été intimidé. Le mieux que M. Macron puisse espérer désormais, c’est que le Conseil européen du 27 septembre se montre solidaire, ce qui pourrait permettre d’ouvrir des discussions en vue d’un accord gréco-turc, le tout sous direction allemande.
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