Par Guilhem de Tarlé
A l’affiche : Voir le jour, un film de Marion Laine, avec Sandrine Bonnaire et Lucie Fagedet (Jeanne, auxiliaire dans une maternité, et Zoé, sa fille),
adapté du roman « Chambre 2 » de Julie Bonnie.
En pleine crise sanitaire, les Français ont pris conscience de l’état de pénurie de l’hôpital public, des sous-effectifs de personnels soignants sous-payés, sans blouses et sans masques face au virus.
Les confinés se sont mis alors à leurs fenêtres, tous les soirs à 20H, pour applaudir les infirmières et aides-soignantes, pendant que sonnaient les cloches de beaucoup d’églises, dont celles de mon village du Bas-Berry.
Voir le jours’inscrit, à sa façon, dans ce concert, et fait l’éloge du dévouement des personnels des maternités, eux aussi en sous-effectif et mal payés.
Voir le jour est surtout un hymne à la vie, comme le montrent aussi bien le « terrassement » de chacun devant l’enfant mort-né, que l’empressement à faire repartir le cœur du bébé qui a cessé de battre quelques instants.
En ce sens les scènes anti avortements – certainement imposées par le cahier des charges – ne donnent-elles pas a contrario raison à ces manifestants ?
Non, ce n’est pas une tumeur ni une » brosse à dents » que ces femmes portent en elles, mais bien un bébé destiné à Voir le jour.
Un beau docu-fiction à recommander particulièrement à celles et ceux qui s’interrogent.
PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate.