Par Germain Philippe
Nous n’allons pas prendre plaisir dans la descente aux abimes de l’Islam moderne. Le voyage du « parler vrai » pour penser clair, n’est pas de tout repos. Pourtant il n’est pas d’autre chemin pour commencer d’interrompre le processus de la conquête musulmane. Reprenons donc le fil du récit islamique en France.
Vers 84-85, lorsque l’Iman Khomeiny recruta des beurs français pour mener le Djihad terroristes contre les « renégats » sur les sols d’Algérie, Tunisie et Maroc, ce fut la panique dans la « maison de la paix » sunnite !
Le gouvernement algérien fut le premier à réagir pour barrer la route à la stratégie de Djihad terroriste de Khomeiny. Il envoya chez nous (je veux dire la France) des prédicateurs sunnites, des instituteurs et des militants associatifs afin d’encadrer l’immigration musulmane pour barrer l’influence chiite. Il voulait fixer les beurs en France pour éviter des attentats kamikazes en Algérie. La France devint ainsi un enjeu disputé entre des Etats étrangers, Chiites et sunnites. Alors oui rabâchons : la République c’est le règne des pays étrangers qui règlent leurs comptes sur le vieux sol français.
Ces contre-feux algériens bénéficièrent des pétrodollars d’une l’Arabie Saoudite craignant que son tour ne vienne. Ils permirent aux sunnites de faire de la surenchère religieuse pour reprendre la main sur les chiites. Le but étant de détourner les beurs de la tentation d’une révolution au Maghreb. Les états arabes réputés modérés décidèrent de les mobiliser sur un autre objectif : Rester en France afin de l’islamiser.
Ouvrons bien les yeux, la menace du terrorisme islamique sur notre sol ne doit pas nous dissimuler qu’un plan de conquête culturel musulman – que nous allons examiner – s’est mis en place, grâce aux énormes moyens financiers des Saoudiens.
Oui, des millions de pétrodollars sont dispensés chaque année pour organiser une l’immigration islamique, laquelle, soumise à la pression des mœurs occidentales, était menacée de se dissoudre. Ainsi se développe une institutionnalisation de la guerre culturelle islamique se traduisant partout par la construction de mosquées, de salles de prières, de centres islamiques, la multiplication d’organismes culturels de soutien (avec accès aux médias), la sauvegarde du statut personnel musulman, l’affichage provocateur de signes extérieurs comme le port du voile, les menus halal dans les cantines, la recherche de boucheries et de cimetières propres aux musulmans…
Français, il faut parler avec courage, les immigrés musulmans ne s’installent plus seulement pour profiter d’avantages sociaux qu’ils ne trouvent pas chez eux, nous assistons à l’invasion (même pas peur des mots justes !) d’une armée de missionnaires culturels qu’encadrent prédicateurs, instituteurs, agitateurs déguisés en étudiants. La communauté a reçu l’ordre de faire beaucoup d’enfants qui deviendront automatiquement citoyens français, donc électeurs. L’invasion islamique est une question de patience et les conversions (110.000 français convertis) raccourciront le délai. En 1986, le R.P. Boormans – dépêché par le Saint-Siège à l’assemblée plénière des évêques de France – l’avait expliqué « Qui plus est, la conversion d’Occidentaux à l’Islam donne à ces diasporas un rôle d’avant-garde et une mission d’islamisation qui n’est pas sans emprunter quelques notes de triomphalisme. »
Ensuite, car ce n’est pas tout, les sunnites favorisent l’arrivée du plus grand nombre possible de musulmans ou de ressortissants du tiers-monde susceptibles d’être rapidement islamisés comme les africains noirs, dont les cultures ne sont pas en mesure de faire contrepoids.
Et puis, et puis… il faut assurer l’emprise des bons musulmans sur les tièdes, les ré-islamiser en utilisant les associations du Djihad humanitaire.
Enfin l’Islam dit à la France : Tu dois t’habituer au fait musulman dont les femmes voilées sont le porte-drapeau. Et chaque jour l’Islam ira un peu plus loin, juste un peu pour obtenir de plus en plus de dérogations au droit français comme la polygamie ou l’excision.
Alors s’instaurera en France la société multiculturelle souhaitée par les démocrates et même certains évêques. Il ne restera plus qu’à officialiser certains territoires perdus de la République en place de sureté à l’image de celles concédées aux protestants au XVI° siècle. Ce sera alors la victoire de cette stratégie de la « peau de léopard » islamique.
Voilà en quelques principes, non pas le « grand remplacement » mais le plan de conquête culturel de la France, mené par les frères musulmans, les wahhabites saoudiens et les salafistes. Et il fonctionne !
Et, me direz-vous… dans tout cela… Que fait-on de la barbarie terroriste de l’Islam radical ? Nous y viendrons prochainement.
Germain Philippe (à suivre)
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