Par Guilhem de Tarlé
A l’affiche : Antoinette dans les Cévennes, un film français de Caroline Vignal, avec Laure Calamy (Antoinette), Benjamin Lavernhe (Vladimir, l’amant de Laure Calamy), Olivia Côte (Éléonore, l’épouse de Vladimir) et Patrick…
La bande-annonce ne nous avait pas donné l’envie de suivre Antoinette dans les Cévennes jusqu’à ce que je lise un blog admiratif invitant à un séjour « (qui) n’est pas dénué de charme », avec une héroïne « éclatante » dans des Cévennes « belles comme dans le roman de Stevenson »… Bref ce nouveau « Voyage avec un âne dans les Cévennes » serait une « île au trésor » comme le critique ne le dit pas, qui parle néanmoins de « friandise » dans son émission de télé…
J’ai trop d’idées communes – et d’amitié – avec l’auteur de ces louanges pour la (c’est une femme) démasquer, qui d’ailleurs, à ma connaissance, refuse de se soumettre à la mascarade ambiante.
Néanmoins, qu’elle me pardonne de lui dire que nous n’avons sans doute pas emprunté les mêmes sentiers…
Alors qu’elle dénigre les dialogues d’Emmanuel Mouret dans Les choses qu’on dit, elle raconte, au contraire, que « là c’est très joli parce qu’elle (Antoinette) s’exprime bien »…
vous souvenez-vous, chère amie, des propos d’Antoinette qui « adore » ? Avez-vous écouté cette « tirade » – si je peux ainsi malmener ce terme –que j’aurais honte d’entendre devant mes petits-enfants adolescents ?
Je n’ai en outre ni votre regard, ni même celui probable de Vladimir sur l’actrice « charmante » et « ravissante », dont le faux-rire persistant est particulièrement agaçant quand on a le culot de vouloir piéger son amant comme elle le fait… Peut-être, pour cela, ce film n’est-il pas pour les hommes, mais je constate que ce sont néanmoins deux femmes, l’une à table lors du premier dîner, et l’autre, de façon particulièrement jouissive, Éléonore, qui disent son fait à votre Antoinette. Quant à mon épouse…
Concluons sur les Cévennes qui, selon certains, constitueraient un personnage à part entière du film… encore eut-il fallu que Caroline Vignal insistât davantage sur « ces paysages » dont elle dit qu’ils donnent « une impression d’immensité ».
Non, décidément il n’y a que Patrick qui rehausse ce long-métrage, tant que les fous qui nous gouvernent n’interdiront pas sa présence au nom du « bien-être animal ».
PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate.