La crise sanitaire en cours et ses terribles conséquences sociales et économiques sont-elles devenues l’occasion, pour quelques grands « laboratoires » pharmaceutiques, de s’enrichir de manière quasi crapuleuse aux dépens des contribuables européens ? D’importantes interrogations se posent à la Commission européenne qui se doit d’apporter des réponses aux citoyens européens que nous sommes.
Quelques dates clés.
Dès les premières semaines de l’année 2020, le laboratoire pharmaceutique Gilead Sciences commence ses études et son entrisme avec quelques relais médiatiques (Karine Lacombe, sur RMC, le 30 avril, ou Martin Blachier, sur France 5, en mai) sur l’efficacité contre le Covid-19 du remdésivir (un traitement développé à l’origine contre le virus Ebola).
Le 3 juillet, c’est le premier médicament contre le Covid-19 à recevoir une autorisation de mise sur le marché européen, alors qu’aux État-Unis, il ne suscite plus d’enthousiasme. En France, la Haute Autorité de santé française estime faible le « service médical rendu ».
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