Par Olivier Perceval
A l’instar de la superstructure médicale et pharmaceutique, Laurent Joffrin semble ignorer l’existence d’études en faveur de l’Hydroxychloroquine. Je suis tombé de ma chaise, lorsque j’ai entendu sur CNews, dimanche dernier, le cuistre Joffrin affirmer qu’aucune étude n’avait été publiée dans ce sens et que les personnes présentes, y compris Guillaume Bigot, sont restées coites devant un tel mensonge ou pire encore devant une telle manifestation d’ignorance. Le fait que l’OMS n’ait pas poursuivi les études engagées suite au « Lancetgate », ne doit pas faire oublier le travail réalisé par l’IHU méditerranée depuis le début de la pandémie avec plus de 3000 patients traités et les résultats dument enregistrés et vérifiables. Je suis d’autant plus choqué que l’on continue de tirer sur ce médicament alors que le véritable scandale est l’approbation (provisoire) du Redemsivir par l’agence européenne du médicament et qu’un chèque de 1 milliard d’euros a été signé à GILEAD par l’UE et le traitement offert gratuitement aux praticiens européens comme seul autorisé. Depuis l’OMS a mis en garde contre ce médicament dangereux. Et, j’espère que des poursuites judiciaires vont être engagées contre cet acte de corruption aggravée, mais d’un point de vue médiatique, il semblerait que le dossier soit clos.
Ci- dessous à l’intention de Joffrin et des sourds et aveugles qui sont censés nous éclairer, une étude belge du mois d’aout dernier qui rendait justice au médicament proposé par le professeur Raoult, article paru dans France soir. On peut mettre en doute l’objectivité de ce quotidien par rapport à cette cause, mais les références sont là, bien évoquées et en dehors d’une réfutation scientifique, on doit prendre au sérieux les éléments énoncés :
Une étude belge sur l’hydroxychloroquine vient d’être publiée, sur 8 000 patients, et conclut que l’hydroxychloroquine réduit la mortalité de 30%, comme l’étude italienne évoquée dans notre article du 4 aout 2020.
Les résultats sont édifiants et il est surprenant que le Conseil Scientifique, le ministère de la Santé et les médias français n’en parlent pas plus.
L’hydroxychloroquine a montré une diminution de la mortalité due à la COVID-19, dans une proportion de patients similaire à celle observée dans l’étude italienne, selon une analyse nationale belge publiée aujourd’hui dans l’International Journal of Antimicrobial Agents.
L’étude est rétrospective et présente bien sûr plusieurs limites. Toutefois, associée à l’étude Iacoviello, elle commence à constituer un important noyau de données sur un grand nombre de patients.
Les effets de l’hydroxychloroquine sont bien sûr limités car, après des décennies de recherche sur le HIV/AIDS, l’utilisation d’un seul médicament ne peut être considérée comme une solution définitive pour une maladie causée par un virus à ARN. Des combinaisons de médicaments sont nécessaires.
À cet égard, une autre étude publiée aujourd’hui par la même revue a montré les effets additifs de l’azithromycine à une combinaison d’hydroxychloroquine et d’un inhibiteur de la protéase du HIV, confirmant ainsi les études de Raoult.
Les combinaisons de chloroquine et de l’inhibiteur de la protéase du HIV lopinavir/r sont recommandées par les directives chinoises pour le traitement COVID-19 mais ont été largement ignorées par les pays occidentaux, à l’exception de l’Italie, où cette association a d’abord été encouragée dans les directives de février dernier mais ensuite découragée par l’agence italienne de réglementation des médicaments pour des raisons assez mystérieuses. Le Dr. Savarino exprimera ses réflexions à ce sujet, alors qu’ils ont été d’abord recommandés dans les directives de février dernier, mais ensuite découragés par l’agence réglementaire italienne des médicaments (AIFA) pour des raisons qui restent inexpliquées à ce jour.
Auteur(s): Peter D’angelo pour FranceSoir